• Mar 11, 2024
  • 3 minutes

(Huffingtonpost.fr)
Le prix Nobel de la paix décerné à l’Union Européenne est perçu par plusieurs observateurs comme étant un signe d’encouragement à la crise d’identité que connaît l’organisation ces derniers temps. Face à cela, il est intéressant d’étudier les différents groupements régionaux dans le monde, notamment, le Conseil de Coopération du Golfe.
Créé en 1981, le CCG était au début une organisation dont l’objectif est de faire face à la montée de l’Islam chiite de l’Iran, ennemi commun du CCG, de l’UE et des Etats-Unis.
Dans un rapport du parlement européen publié le 10 Mars 2011, il est stipulé “qu’à ce jour, le CCG demeure la seule organisation régionale stable basée sur le multilatéralisme et la coopération”.
Le rapport souligne “le rôle clé des États du CCG sur la scène mondiale qui l’amène à partager avec l’Union européenne des intérêts communs en matière de stabilité internationale et de gouvernance économique mondiale”; et, mettant en avant la puissance financière du CCG, le rapport ajoute que “les Etats du CCG disposent par ailleurs d’une force de frappe financière importante en fonds souverains atteignant, en 2009, plus de 1380 milliards de dollars, soit plus de 35% du volume mondial. Devenus le moteur économique de toute la région Moyen-Orient Afrique du nord, les Etats membres du CCG représentent plus de 40% de la richesse nationale produite dans cette zone et détiennent 50% des réserves officielles de change soit 1070 milliards de dollars”.
De son côté, la directrice du FMI a qualifié, récemment, de “solide et stable” la situation économique dans les monarchies du CCG. Concernant l’aide humanitaire, le CCG à contribué à hauteur de 120 milliards de dollars depuis le début des années 1970 selon “Arab Public Management Research Initiative”.
Après la mise en stand-by de la proposition d’adhésion du Maroc au CCG en 2011, ses membres ont décidé d’ouvrir d’autres canaux pour établir et asseoir un partenariat économique fructueux avec Rabat. Visiblement, ce partenariat conviendrait mieux au Maroc qu’une adhésion précipitée.
Le Roi Mohammed VI a entamé, à partir du 16 octobre, des visites de travail officielles au Royaume d’Arabie Saoudite, à l’Emirat du Qatar, aux Emirats Arabes Unis et à l’Etat du Koweït. Cette tournée royale permettra la mobilisation d’investissements et de fonds.
Un voyage qui donne beaucoup d’espoir aux acteurs économiques marocains. Comme le cite le quotidien L’économiste dans son éditorial du 17 octobre “le voyage du Souverain et de la délégation marocaine dans les pays du Golfe, en ce moment, devra être regardé comme marqueur”. En ces temps de crise, Le Royaume a réussi, ainsi, a attiré 5 milliards de dollars étalés sur cinq ans.
A son arrivée en Jordanie le 17 octobre, le journal jordanien Al Rai a souligné que cette visite “tire son importance du rôle déterminant et distingué que jouent le souverain marocain et son pays dans le soutien des causes arabes et islamiques, particulièrement celle d’Al-Qods”, rappelant à cet égard que Mohammed VI préside le comité Al-Qods. Dans ce sens, le journaliste jordanien met en avant “la position humanitaire du Maroc à l’égard de la crise syrienne, en ce sens que le Royaume a été parmi les premiers pays à accorder des aides aux réfugiés syriens, avec l’installation d’un hôpital médico-chirurgical de campagne que les Forces Armées Royales ont déployé dans le camp de Zaatari”, a-t-il ajouté.
Inscrit dans une logique de rayonnement international, Mohammed VI a d’abord initié des investissements d’entreprises marocaines en Afrique tout en capitalisant sur le statut avancé avec l’Union Européenne et enfin, très récemment, avec le dialogue stratégique avec les Etats-Unis.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner la création de l’Autorité marocaine d’investissement qui regroupe les fonds d’investissement sectoriels nationaux, dédiée au renforcement de l’investissement dans les différents secteurs productifs, et à stimuler les partenariats avec les institutions internationales, dont celles des Etats du Golfe. Ainsi, le Maroc fait preuve d’un savoir-faire dans le cadre des partenariats internationaux qui lui permettra de jouer le rôle de plateforme et de tête de pont vers l’Afrique, l’Europe ou les Etats-Unis.

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By Simon Martelli (AFP) – 1 day ago CASABLANCA, Morocco — Morocco is seeing an alarming rise in the number of babies abandoned by single mothers, activists said on Saturday, blaming social prejudice and outdated legislation for the problem. “According to the information we have gathered, from people who take care of abandoned children born outside marriage, the numbers are getting much worse,” said Omar Kindi, organiser of a conference on violence and discrimination against single mothers and children. The existing statistics were bad enough. According to a study carried out by Insaf, an NGO that supports women and children in distress, of which Kindi is the president, 27,200 young women gave birth outside marriage in 2009, with a total of 8,760 babies abandoned. That equates to 24 babies per day on average. Morocco has witnessed a population boom and rapid urbanisation in recent decades, leading to ever-growing levels of interaction between single men and women in the relatively conservative Muslim country. Kindi and other activists argue that attitudes and legislation have failed to keep pace with social change, as starkly illustrated by Article 490 of the penal code according to which extra-marital sex is punishable by up to a year in jail. Doctors in public maternity hospitals may refuse to treat pregnant young women who are not married, Kindi said, even if they are victims of rape by their employers. “One of the major problems… is the total disengagement of the state,” Kindi told AFP. Aicha Echanne, another speaker at the Casablanca conference, said the “mentality of society” and the lack of support for single mothers, who are often aggressively treated by officials, were driving factors behind new-born children being abandoned. “We need to shake Moroccan society, and to put pressure on the state, on parliament, to bring about change,” said Echanne, who heads the Association of Women’s Solidarity. “From 1990 to 2009, 23,000 babies were buried in cemeteries in Casablanca (Morocco’s largest city). That gives you an idea that our children are being thrown away. They get eaten by dogs or are buried.” “It is not normal, from a humanitarian point of view, to accept this type of thing,” she added. As well as changing the law, activists emphasise the need for sexual education in Morocco to avoid unwanted pregnancy, with more than 60 percent of single mothers under 26 years old, according to Insaf, and many of them illiterate. But with an Islamist-led government in power since January, some are doubtful about the prospects of any such initiatives. Kindi says Insaf, which is based in Casablanca and employs 34 people, used to receive 10 percent of its budget from state funds, but that the new government has stopped supporting it together. “We have asked to talk to the minister of social affairs (Bassima Hakkawi). But we still haven’t received a response from her,” he added. Hakkawi could not immediately be reached for comment.

  • 11 Marzo 2024
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(Radiovativana.va) La vita umana di chi è povero e perseguitato non vale nulla. E’ su questo assurdo criterio che si basa il traffico di schiavi e organi umani che si svolge nel Sinai, con radici in Eritrea e importanti riferimenti in Sudan. Da ieri, un nuovo importante tassello si aggiunge nella lotta che diverse Ong conducono da anni a sostegno di migliaia di giovani rapiti e uccisi sotto gli occhi indifferenti del mondo. Ne parla Roberto Malini, presidente del “Gruppo EveryOne”, al microfono di Gabriella Ceraso: R. – Noi abbiamo avuto, grazie a dei difensori dei diritti umani locali, una serie di nomi – undici nomi – di basisti, molti dei quali purtroppo di nazionalità eritrea, che sono nel campo profughi di Shegherab in Sudan, dove si ritrovano migliaia di eritrei. Questi basisti conoscono bene le tradizioni e le abitudini degli eritrei e lavorano proprio all’interno di locali nel campo: partecipano alle operazioni di convincimento, rivolte ai ragazzi eritrei e di altre nazionalità, che desiderano spostarsi con il sogno di raggiungere Israele. Oppure, addirittura, partecipano ad azioni di rapimento. Abbiamo fatto i loro nomi, li abbiamo trasmessi al governo del Sudan, alle Nazioni Unite, al Consiglio d’Europa, alle grandi organizzazioni che hanno la possibilità di intervenire. Quanto meno speriamo che la popolazione del campo venga a conoscenza dei nomi di queste persone e che queste possano così sentire una certa pressione esercitata sul loro lavoro criminale. D. – Non è la prima volta che avete o che fornite liste, eppure nessuno si muove. L’immobilismo politico è ancora il problema fondamentale? R. – Sicuramente. Abbiamo ormai i nomi sostanzialmente di tutti i trafficanti del Sinai e abbiamo avuto qualche intervento, ma assolutamente insoddisfacente rispetto alle aspettative. Però, la grossa responsabilità di quello che accade è in Eritrea. Abbiamo sentito testimonianze di figure legate al traffico che sono poi nomi grossissimi delle forze armate eritree. Questo traffico, che parte dagli “intoccabili” eritrei, si muove poi con gli “intoccabili” del Sudan, dove c’è corruzione ovunque, e prosegue in Egitto. Ecco, il vero problema è la corruzione a tutti i livelli: è questo che ci spaventa molto. Ed è questa, poi, la grande battaglia umanitaria da combattere. Il miglioramento è che ora il mondo lo sa e che esiste una rete reale, che ha attivisti anche sul posto, e che è in grado veramente di risolvere alcuni casi e di fornire le nuove dinamiche di questo traffico. E questo è molto importante. Nonostante tutto ciò, i numeri sono ancora altissimi: i milioni di dollari che girano in questo enorme traffico sono veramente tanti, e quindi c’è tantissimo da fare e a livello numerico i risultati non sono assolutamente soddisfacenti. Diciamo che forse il traffico di esseri umani si è ridotto di un 10 per cento, e quindi la speranza è questa: che da questi primi risultati virtuosi si possa arrivare ad una presa di posizione più coraggiosa da parte delle istituzioni e quindi ad una vera azione globale contro il traffico. In quel caso, pensiamo che in questo momento – poiché sappiamo tutti come sono i trafficanti, come si svolge il traffico – perché non ci sono più misteri, sarebbe abbastanza fattibile l’idea di smantellarlo.

  • 11 Marzo 2024
  • 3 minutes

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