Organisée à Washington il y a un mois, la première session du dialogue stratégique Maroc – États-Unis a livré ses conclusions, lundi 15 octobre.
Les conclusions de la première session du dialogue stratégique Maroc – États-Unis ont été rendues publiques, lundi 15 octobre. Organisé à Washington il y a un mois, celui-ci a conforté les relations plus que cordiales qu’entretiennent les deux pays, et scellé le soutien américain à Rabat sur la question du Sahara.
âÂÂÂÂ3 ce stade, les États-Unis réaffirment que le plan marocain d’autonomie est « sérieux, réaliste et crédible, et qu’il représente une approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité », peut-on lire dans un communiqué commun, publié le 16 octobre. Déposé en 2007 aux Nations unies, ledit plan prévoit une large autonomie du type Catalogne ou Québec.
Si Washington soutient Rabat, la diplomatie américaine « exhorte les parties à travailler en vue de […] trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable », et continuent d’appuyer les négociations menées par les Nations unies. Des pourparlers bloqués depuis que le souverain marocain a retiré, en mai, sa confiance à Christopher Ross, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara. Le Maroc jugeait sa méthode « déséquilibrée et partiale » et attend la nomination d’un remplaçant. Mais il a été soutenu par Washington, et finalement maintenu dans ses fonctions par le secrétaire général de l’ONU.
Sécurisation du Maghreb
Porté par la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, le projet de dialogue stratégique bilatéral cible quatre domaines de coopération : politique, sécurité, économie et culture. Les deux pays s’emploieront « à renforcer les liens régionaux – politique, économique et de sécurité en Afrique du Nord, y compris à travers une Union du Maghreb arabe revigorée », explique le communiqué. Totale, l’entente entre le royaume chérifien et la patrie de l’Oncle Sam s’entend également à la crise syrienne, « la paix au Moyen-Orient, et la promotion des droits de l’homme au niveau international ».
Un mois après l’attaque du consulat américain à Benghazi, et alors que le Sahel fait face à la menace terroriste, Rabat et Washington ne pouvaient occulter le défi de la sécurisation du Maghreb. Lors de cette première cession de dialogue, les deux pays ont assuré poursuivre « la mise en œuvre des mécanismes de coordination bilatérale, notamment dans les domaines de la justice pénale, la non-prolifération et la lutte antiterrorisme ».
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