• Mar 11, 2024
  • 4 minutes

(Maghrebemergent.info)
Pour contenir le déficit budgétaire à 5%, le gouvernement a procédé à l’application partielle du système d’indexation des prix de certains produits énergétiques, a déclaré lundi le Premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane, devant la Chambre des représentants. Cette mesure, a-t-il expliqué, permettra d’économiser 5,7 milliards de dirhams. Afin préserver les avoirs extérieurs du pays, a-t-il ajouté, environ 1 milliard de dollars seront levés sur le marché financier international.
Le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, a présenté, lundi devant la Chambre des représentants, les mesures, immédiates et structurelles, préparées par le gouvernement pour faire face aux effets externes sur l’économie nationale.
Lors de la séance mensuelle consacrée à la réponse du chef du gouvernement et à la politique générale, Benkirane a indiqué que pour contenir le déficit budgétaire à 5%, comme prévu dans la loi de Finances 2012, le gouvernement a procédé à l’application partielle, à partir du mois de juin dernier, du système d’indexation des prix de certains produits énergétiques.
Cette mesure permettra d’économiser 5,7 milliards de dirhams et de renforcer le rôle des services fiscaux et de douanes dans le recouvrement du « reliquat à payer », ce qui se traduira par des recettes supplémentaires d’environ 2,8 milliards de dirhams, a précisé Bekirane.
Le gouvernement a pris également des mesures visant à réaliser des économies dans les dépenses en rationnalisant les dépenses de fonctionnement et en liant les transferts des établissements publics à leurs capacités de caisse et au rythme de réalisation de leurs projets ce qui permettra une économie de 10 milliards de dirhams, a expliqué Benkirane.
Recours prévu aux financements extérieurs
Ces mesures viennent s’ajouter aux réformes structurelles lancées ou en cours de lancement par le gouvernement, a-t-il souligné, citant notamment dans ce cadre la réforme de la Caisse de compensation, la réforme fiscale et la réforme de la loi organique de la loi de Finances pour promouvoir la bonne gouvernance, la gestion basée sur les résultats et la programmation des investissements selon la capacité de réalisation.
Pour préserver les avoirs extérieurs, Benkirane a indiqué qu’il a été procédé à des mesures à court terme visant la mobilisation des financements extérieurs possibles dans la limite de 20 milliards de dirhams comme prévu dans la loi de Finances de l’année en cours.
S’inscrivent dans ce cadre, le recours au marché financier international pour lever environ 1 milliard de dollars et l’étude de la possibilité de couvrir les risques de la hausse des prix des carburants afin de limiter son impact sur le déficit budgétaire, a-t-il noté.
Les mesures prises sur le moyen terme visent à améliorer l’offre exportable et sa compétitivité à travers le lancement d’un modèle de développement qui place l’industrialisation parmi les priorités de la politique économique par le biais de la promotion de l’investissement industriel et le développement de nouveaux secteurs industriels à forte valeur ajoutée en termes d’exportation.
« Réduire la part des importations dans les projets d’investissement de l’Etat »
Il s’agit aussi de l’accélération de la cadence des plans sectoriels notamment ceux destinés pour l’exportation et de la réalisation et de l’exploitation des pôles agricoles et des zones industrielles intégrées ainsi que l’encouragement des nouveaux métiers mondiaux du Maroc.
Ces mesures ambitionnent également d’améliorer la compétitivité du produit marocain à travers la réduction du coût de production et la mise à niveau des ressources humaines et l’appui ainsi que la promotion des produits marocains en vue de développer la part du Maroc sur les marchés extérieurs et l’entrée à de nouveaux marchés notamment maghrébins et africains.
Ces mesures consistent aussi en le développement du système marocain d’assurance à l’exportation et la mise en place de nouveaux mécanismes pour assurer les investissements afin d’accéder aux nouveaux marchés notamment africains.
Pour limiter la hausse des importations, poursuit Benkirane, nombre de mesures ont été adoptées pour réduire la part des importations dans les projets d’investissement de l’Etat et des achats publics, et ce à travers l’instauration de clauses y afférentes dans les cahiers de charges lors des appels d’offres.
Il s’agit aussi de poursuivre les efforts des autorités publiques en termes de renforcement des critères appliqués sur les marchandises importées et la mise en œuvre des mesures de protection commerciale à même de limiter l’accroissement des importations qui inondent le marché local et portent atteinte aux produits nationaux. Il a, de même, insisté sur la nécessité d’accélérer l’application du programme de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables.

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