• Mar 11, 2024
  • 1 minute

Environ 800 magistrats marocains ont organisé un sit-in samedi devant la Cour de cassation à Rabat pour réclamer la fin de la corruption dans le système judiciaire, selon un photographe de l’AFP.
Il s’agit de la première action de ce type au Maroc depuis le début des révoltes du Printemps arabe, déclenchées en Tunisie à la fin 2010.
“Justice sans corruption” ou “Nous réclamons l’indépendence du pouvoir judiciaire”, pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les magistrats, d’autres réclamant en outre “une amélioration urgente” des conditions de travail des magistrats, comme promis par le roi Mohammed VI.
Depuis le début 2011, le Maroc a connu un mouvement de contestation sociale sporadique mené par le mouvement du 20-Février qui réclame notamment la fin de la corruption.
Réformes
Le roi a promis des réformes notamment le renforcement de l’indépendance de la justice et la lutte contre la corruption, après des amendements constitutionnels introduits l’an dernier pour tenter de mettre fin au mouvement de contestation.
Mais le sentiment de frustration demeure à propos de la lenteur des réformes et la poursuite de la corruption, des centaines de militants manifestant fréquemment dans les grandes villes pour réclamer un changement.
Lire l’article sur Jeuneafrique.com :

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(Afrik.com) Le gouvernement marocain rencontre depuis ce lundi les centrales syndicales les plus représentatives à l’occasion d’un nouveau sommet du dialogue social. Les rencontres interviennent dans un contexte économique et sociale délicat. Dans le cadre d’un nouveau rassemblement du dialogue social, le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, reçoit depuis ce lundi à Rabat les centrales syndicales les plus représentatives du royaume : la Confédération Démocratique du Travail (CDT, opposition), l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM, proche du parti de l’Istiqlal), l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM, proche du PJD), la Fédération démocratique du travail (FDT, proche de l’USFP) et l’Union marocaine du travail (UMT, opposition). Les syndicats réclament l’augmentation des salaires pour les employés du secteur public, mais aussi des promotions de grade, une réforme des retraites, des aides à la scolarisation des enfants, une taxation des revenus et une amélioration des conditions de travail. Le coût estimé de toutes ces opérations s’élève à 43 milliards de dirhams (3,89 milliards d’euros). La première centrale syndicale à s’être entretenue avec des membres du gouvernement est l’UMT. Son secrétaire général, Miloud Moukharik, a indiqué ce lundi à la presse avoir informé Abdelilah Benkirane des revendications de la classe ouvrière dans tous les secteurs, dont la protection des libertés syndicales qui sont, selon lui, « violées au vu et au su de tout le monde ». « Sans libertés syndicales, l’on ne peut parler de démocratie dans ce pays », a-t-il ajouté. Cette première rencontre, qui vient inaugurer une nouvelle série de rencontres entre le gouvernement et les centrales syndicales, a eu lieu en présence du ministre d’Etat, Abdellah Baha, du ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser et du ministre de l’Economie et des Finances, Nizar Baraka. Benkirane s’engage mais attend un retour Le gouvernement s’est dit prêt à dialoguer avec les partenaires sociaux et à mettre en pratique les accords-cadres conclus le 26 avril 2011. Toutefois, il prévient que les discussions ne devront pas tourner qu’autour des revendications. Benkirane invite les syndicats à adhérer aux projets de l’Administration publique. « Il faut d’ abord institutionnaliser le dialogue social à travers l’instauration d’un dialogue sérieux », a estimé Abderrahmane Azzouzi, Secrétaire général de la FDT, rapporte Maghreb Emergent. De son côté, le Secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, attend des décisions concrètes de la part du gouvernement. « Pas de dialogue seulement pour dialoguer ou papoter », a-t-il annoncé. Ce prochain round intervient au moment où plusieurs grèves sont programmées dans les secteurs de l’enseignement, de la santé ou encore des collectivités locales, ainsi que plusieurs manifestations des cadres et diplômés-chômeurs. Depuis l’augmentation du prix des carburants, les tensions n’ont cessé de s’intensifier au Maroc. D’ailleurs, l’annonce avait fait l’effet d’une bombe chez les professionnels du transport. Les rencontres entre le gouvernement et les centrales syndicales se poursuivront tout au long de la semaine.

  • 11 Marzo 2024
  • 1 minute
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CREDITO E MERCATI. In occasione del Medinit Expo a Casablanca Previsti 9 miliardi di investimenti nel Paese nordafricano Perlato: «Con questa intesa nuovi servizi per le nostre imprese» (Arena.it) Un accordo per sostenere le aziende italiane del settore edile che intendono puntare sul Marocco. Lo ha sottoscritto nei giorni scorsi il Banco Popolare con il principale istituto di credito marocchino, cioè la Banque Centrale Populaire. A Casablanca, infatti, è in corso Medinit Expo, la più importante manifestazione fieristica marocchina dedicata al settore marmo-lapideo, alle costruzioni, alla progettazione e al design, che durerà fino a domani. Grazie a una convenzione siglata la scorsa primavera con la fiera, oltre un’ottantina di clienti italiani del Banco Popolare hanno potuto usufruire di agevolazioni per la gestione degli spazi e l’allestimento degli stand. Ma la vera novità è rappresentata proprio dall’accordo con la Banque centrale populaire, come spiega Fausto Perlato, responsabile della Rete internazionale del Banco Popolare. «Tramite questa convenzione abbiamo voluto fornire ai nostri clienti soluzioni per i pagamenti, che vanno dalla lettera di credito all’emissione o ricezione di garanzie per appalti di medio periodo», sostiene Perlato. «Questo accordo rientra nell’ambito delle attività di supporto all’internazionalizzazione delle imprese del Banco. L’export è uno dei principali sbocchi per le nostre aziende, ma affinché ciò si concretizzi queste operazioni sono fondamentali». Il Marocco per le società di costruzioni italiane è oggi un mercato potenzialmente interessante sotto diversi profili. «La stabilità istituzionale ha permesso al Paese di superare indenne la crisi globale e le più recenti scosse della Primavera araba», spiega Perlato. «Il governo marocchino ha predisposto un piano di sviluppo territoriale da attuarsi nei prossimi anni, che prevede la modernizzazione delle infrastrutture di base, il potenziamento delle zone turistiche ed industriali e il miglioramento dell’edilizia residenziale, per far fronte al sostenuto ritmo di crescita annuo della popolazione». In particolare, nei prossimi dieci anni sono previsti investimenti per oltre 9 miliardi di euro nelle infrastrutture turistiche, soprattutto per la costruzione di complessi alberghieri, parchi tematici e villaggi. All’interno del Piano di investimenti in edilizia e opere pubbliche, inoltre, vi è la realizzazione di nuovi siti manifatturieri (come l’area metropolitana di Casablanca con l’insediamento del parco industriale Ain Johra), di abitazioni per combattere il fenomeno delle bidonville e di 70 impianti logistici in 18 città del Paese entro il 2020. Manuela Trevisani

  • 11 Marzo 2024
  • 1 minute

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