• Mar 11, 2024
  • 2 minutes

(Afrik.com)
Le littoral atlantique marocain, situé en particulier entre Rabat et Casablanca, est devenu le nouvel eldorado de milliers de chômeurs qui viennent y collecter des moules pour les revendre. Cette activité leur permet de subvenir aux besoins de leurs proches.
La moule symbolise désormais le gagne pain de milliers de chômeurs au Maroc. Issus de différentes régions du pays, ils accourent tous les matins sur le littoral atlantique pour recueillir des tonnes de moules. Ils attendent la marée basse et scrutent le moindre de ces crustacés qui émergent hors de l’océan. Accrochées en bord de mer, les moules sont collectées à l’aide de petites barres de fer.
Chaque pêcheur recueille environ 200 kg de moules qu’il revend au consommateur à 50 dirhams (4,5 euros) le kg. Il gagne ainsi entre 100 et 150 dirhams par jour (environ 13 euros). La moule est très prisée par les Marocains, surtout pendant la période du Ramadan. Elle est utilisée notamment dans les tajines ou se mange parfois avec des oignons ou du citron.
Une chasse qui menace l’écosystème
Les autorités ferment les yeux sur les activités de ces pêcheurs, qui résident pour la plupart dans des bidonvilles. « Nous ne pouvons pas arrêter cette activité informelle car nous n’avons rien à proposer en contrepartie à ces pêcheurs », a confié un responsable à l’AFP. Seulement, ce braconnage sauvage nuit considérablement à l’écosystème marin. Les moules contribuent en effet à préserver l’environnement marin. Elles filtrent certains organismes aquatiques, épurent l’eau en fixant des métaux sur leurs coquilles et améliorent l’offre en plancton pour les poissons et la flore marine, rapporte AufaitMaroc.
Les ONG sur place tirent la sonnette d’alarme. Selon elles, « les côtes et les rochers au sud de Rabat sont passés au peigne fin quotidiennement à l’image d’un crâne rasé ». Les pêcheurs, eux, ne comptent pas interrompre leur pêche fructueuse. Pour rien au monde, clament-ils. Après tout, elle leur permet de subvenir aux besoins de leur famille.

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Rabat, 21 ago. (TMNews) – Migliaia di disoccupati si riversano ogni mattina sulla costa atlantica del Marocco, in particolare tra Rabat e Casablanca, per raccogliere tonnellate di cozze, un ‘sovrasfruttamento’ che minaccia l’ecosistema marino di questa regione molto urbanizzata. E’ l’allarme lanciato dagli esperti. Questi disoccupati arrivano dalle baraccopoli, scrutano ogni giorno il mare e aspettano la bassa marea al mattino presto. Il loro obiettivo è la vegetazione marina, nel dettaglio le cozze. Ammassati sul bordo del mare, i banchi di cozze sono rimossi dal loro ambiente naturale con sbarre di ferro da questo piccolo esercito di pescatori illegali che invade quotidianamente le coste. Bracconieri che agiscono nell’impunità e con le autorità che chiudono gli occhi sulla loro attività che minaccia gravemente l’ecosistema marino. “Non possiamo fermare questa attività perché non abbiamo nulla da offrire come contropartita a questi pescatori”, ha ammesso una fonte del comune di Harhoura, località balneare vicino a Rabat. Le cozze contribuiscono a preservare l’ambiente marino: filtrano alcuni organismi acquatici, depurano l’acqua e migliorano l’offerta di plancton, pesci e vita marina. Ogni pescatore improvvisato raccoglie circa 200 chili di cozze che rivende al consumatore, una volta pulite, a 4,5 euro al chilo; il guadagno medio è di 13 euro al giorno. Il numero di pescatori che opera quotidianamente tra Rabat e Bouznika (50 chilometri a sud) non è ufficialmente registrato dalle autorità, ma secondo una fonte della prefettura di Rabat ammonterebbe a più di 2mila persone. In bassa stagione, il numero si dimezza. TM News

  • 11 Marzo 2024
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